Co-admin; T'as un problème ? Hein hein hein ?
Regarde comme j'suis bavard : 172 Happy to be here : 12/01/2010 Mon âge ? : 33 Where I'm from : Somewhere... Beyond the sea. ♪ *PAN* Dans vos pensées... AHAH ! Avouez que vous pensiez à moi !
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| Sujet: • Dawn ~[ The Garden Of Zephirus ]~ .: PV :. Sam 30 Jan - 23:53 | |
| Sujet : The Garden Of Zephirus Personnages : Dawn E. McAlister – Esmé Cullen Statut : Privé - En cours Débuté le : Samedi 30 Janvier 2010 L'agitation qui avait régné pendant les jours succédant la bataille commençait peu à peu à retomber. La vie des humains n'avait pas changé bien entendu, ils n'y connaissaient rien au monde souterrain comme je l’appelais souvent, ils partageaient toujours leur vie ennuyante ‘boulot-métro-dodo’. Cela m’avait choqué au début quand j’étais repartie à l’hôpital. Les gens agissaient comme si rien ne s’était passé... Enfin, pour eux, il ne s’était réellement rien passé. La monotonie de leur vie m’avait frustrée au début, mais l’un dans l’autre elle me permettait de retomber sur mes pieds. Ce n’était pas plus mal au fond.
Cependant, cela restait frustrant. J’avais l’impression de détenir un secret que je ne pouvais pas partager avec le commun des mortels. C’était stupide et je le savais, j’avais toujours eu un secret à garder et ce depuis ma naissance pour cacher notre existence aux yeux des humains. Mais là, c’était différent. Ce n’était pas d’une race mythologique dont il était question mais bel et bien d’une bataille qui s’était produite là, presque sous leurs yeux. Qu’ils ne remarquent rien ne faisait que renforcer ma mauvaise opinion de ces pauvres imbéciles. Qu’ils pouvaient être aveugles et ignorants...
Les jours avaient passé sans différence, et alors que je tentais d’apprivoiser Démétri, je commençais à ressentir l’absence d’une autre personne. J’étais mal à l’aise, il me manquait quelque chose, quelqu’un d’autre. Avant cette fichue bataille, les choses se déroulaient bien et je venais à peine de retrouver ma mère. Et alors que je commençais à me faire à cette idée et que j’appréciais seulement la compagnie d’une autre personne, voilà que je m’imprégnais et qu’on décidait de changer le centre de mon monde ! Comme si j’avais besoin de davantage de changements. Mais là, j’avais besoin d’elle. C’était différent de l’attraction que je ressentais pour mon imprégné, c’était moins fort et moins solide mais tout aussi... urgent.
Comme si ce manque pourrait se tarir avec le temps. Comme s’il fallait que j’y aille tout de suite si je ne voulais pas que nos liens se brisent. Avec Démétri, c’était une obligation, c’était purement physique et je savais qu’aucune forte au monde ne pourrait rompre le lien qui me liait à lui. Je savais que s’il était à l’autre bout du monde et moi enfermée à double tour et totalement isolée, même deux siècles après je ressentirais toujours ce même manque, en pire même si c’était possible. Avec Esmé c’était... plus doux. Comme si j’avais le choix. C’était un sentiment agréable de savoir qu’on pouvait avoir son libre arbitre.
Sauf que je décidais à tout prix de conserver nos liens. Être imprégnée de Démétri ne me défendait pas d'avoir une relation avec ma mère, même si ceux-ci ne pouvaient pas se voir en peinture. Je refermai mon casier à l'hôpital, ayant fini ma garde et dit au revoir à mes collègues. En trois secondes chrono j'étais dehors et, sautant sur ma moto, je mis les voiles vers la villa des Cullen... en espérant cette fois que je tomberai sur ma mère et non sur Alice comme la dernière fois. Je me garai dans l'allée et monta sans un bruit sur les marches jusqu'à la porte. La pensée que j'allais finir par être habituée à venir ici réussit à m'arracher un sourire et je frappai légèrement à la porte... De toute façon, ma mère avait du entendre mon arrivée. |
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Cullen; Yeah... I'm the kind of vampire that fall in love
Regarde comme j'suis bavard : 9 Happy to be here : 17/01/2010
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| Sujet: Re: • Dawn ~[ The Garden Of Zephirus ]~ .: PV :. Ven 19 Fév - 1:52 | |
| La bataille avait cessé, avec heureusement presque aucun dégât. Toute la famille était au complet. Seul Emmett avait décidé de partir mais cela datait d’avant ce conflit. J’avais eu l’idée stupide de penser que de lutter ensemble, dans le même camp, nous aurait rapproché et qu’il aurait rejoint sa vrai famille. Mais ce fut en fait tout le contraire : il s’est même donné un malin plaisir à voir souffrir Rosalie et à nous mépriser encore plus… Le lien qui nous unissait s’était peu à peu coupé. Au fil du temps, ce mal être qui m’habitait s’estompait, j’avais accepté l’idée que mon fils ne reviendrait surement jamais vers nous. Mais le fait qu’il aille bien était ma seule bonne raison de penser que je ne devais pas m’en faire pour lui. Après tout, il est libre de ses choix, et je devais les respecter.
Je chassais ces pensés de mon esprit pour me concentrer sur ce que j’étais en train de faire. Mes doigts filaient sur les coutures du rideau. Je m’étais mise en tête de refaire la décoration du salon pour me changer les idées. Mais manifestement, cela n’était pas très concluant. Raison de plus : j’étais seule à la villa une fois encore. Il n’y avait personne pour me changer les idées, ou simplement me tenir éveillée de ces pensés qui me faisaient du mal. J’avais besoin d’eux mais étrangement, il n’y avait réellement qu’une seule personne que je voulais voir … A vrai dire, c’était bien plus qu’une volonté : c’était un besoin.
Dawn était le seul être vivant qui me rattachait à ce monde. Elle était ma chair, mon sang. Notre relation pouvait bien devenir exécrable, ce lien de sang nous liées à jamais. Et nous avions besoin l’une de l’autre, nous étions unies. Il fallait que j’aille la voir. Je me levais alors pour ranger tout le matériel que j’avais sorti pour confectionner le rideau. En moins de deux secondes j’étais à la porte de derrière, quand j’entendis quelqu’un sur l’allée. Je restais immobile un instant. Deux choix s’offraient alors à moi : Soit je laissais ce visiteur ici et partais rejoindre Dawn ; soit j’allais l’accueillir et manquais encore une occasion de la voir – mais après tout, c’était ce que je désirais. Peu importait celui qui pouvait bien me rendre visite, j’allais chez ma fille et ce quelqu’un n’allait pas m’en empêcher.
Soudain, je fus comme attirée par la maison, comme si elle ne voulait pas me laisser partir. Je n’avais plus ce besoin précipité d’aller à la villa de Dawn. Tout compte fait, c’est peu être important. Je fis demi-tour et traversa tout le salon à la vitesse humaine. J’avais besoin de me remettre les idées en place. J’étais postée derrière la porte quand la sonnerie retentit. |
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